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Remplacement des F16 : le bon sens va-t-il enfin prévaloir ?

Dans le cadre de la procédure de remplacement des F-16, le gouvernement fédéral a annoncé ce vendredi que l’offre française serait finalement étudiée. Mieux vaut tard que jamais…

En effet, la position aberrante du ministre de la Défense devenait intenable. Comment pouvait-il encore justifier de rejeter d’un revers de la main un partenariat stratégique approfondi avec la France  via le renouvellement de notre flotte d’avions de combat ?

Le ministre s’entêtait dans une procédure qui condamnait la Belgique à choisir entre un avion américain aux performances et aux coûts non maitrisés et un avion britannique qui posait à peine moins de problèmes sur le plan des performances.

A l’heure où les USA imposent à l’Europe une guerre commerciale illégale, il parait insensé de ne pas chercher une solution européenne pour la défense aérienne et l’industrie de la défense.

Le député Georges DALLEMAGNE se bat depuis des mois pour que ce dossier de remplacement des F16, qui constitue le programme le plus cher de la législature et un des plus importants sur le plan de notre crédibilité internationale et de notre ambition européenne, soit traité avec le sérieux qu’il mérite sur les plans stratégique, militaire, budgétaire et des retours industriels.

Il avait été choqué par l’attitude, le 15 mai dernier, de la porte-parole du ministre qui, à la sortie d’une réunion avec le gouvernement français présentant un résumé de 40 pages de son offre détaillée dans un document de 3000 pages, avait déclaré qu’elle n’avait rien appris de neuf.

Enfin, Georges Dallemagne rappelle que la Cour des Comptes américaine vient de remettre un rapport cinglant sur les défaillances graves du F35 ainsi que sur ses coûts non maitrisés.

Georges Dallemagne a mené depuis des mois une bataille sans concession pour l’intérêt du pays, pour l’ambition que nous devons avoir pour une autonomie stratégique de l’Union Européenne en matière de sécurité et de défense pour qu’enfin, à l’avenir, l’Europe développe elle-même les matériels militaires dont elle a besoin. A l’égard de la France, il ne s’agit pas d’acheter un chat dans un sac mais d’enfin discuter sérieusement des nombreux éléments sans précédent qui constituent cette offre.

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