Cybersécurité. La Belgique plus vulnérable que jamais : le gouvernement n’a pas tenu ses promesses

Suite aux révélations de Sudpresse de ce lundi, le député fédéral Georges DALLEMAGNE dénonce la gestion calamiteuse par le gouvernement de ce dossier stratégique pour notre pays que constitue la cybersécurité. Il pointe également l’affaiblissement permanent des structures centrales de la police judiciaire au profit des structures régionalisées et leur démantèlement larvé voulu par la NVA. Cet affaiblissement qui concerne tous les organes de lutte contre la grande criminalité (cybercriminalité, criminalité financière, lutte contre le terrorisme, trafic d’œuvres d’art,…) diminue considérablement l’efficacité de notre pays en matière de sécurité et complique fortement la coordination internationale faute d’interlocuteur unique doté de moyens crédibles

Par ailleurs Georges Dallemagne se dit « choqué d’apprendre qu’il n’y aura bientôt plus de protection des francophones du pays contre les crimes cyber, en raison de l’absence de personnel qualifié à la Federal Computer Crime Unit (FCCU) ».

3,5 milliards €. C’est ce que coûtent, au bas mot, les cyberattaques contre nos citoyens et nos entreprises chaque année.

Il y a un an, le Premier Ministre réunissait un Conseil des Ministres thématique spécial sur le sujet et promettait une longue liste de mesures. A l’interpellation de Georges Dallemagne à la Chambre sur les retards en matière de cybersécurité, il répondait mâlement le 23 mai 2017: « un travail de rattrapage doit être fait tant l’inaction a été calamiteuse sous les précédentes législatures ». La liste des promesses budgétaires et en personnel était particulièrement copieuse pour protéger mieux citoyens à la maison, travailleurs et employeurs, et infrastructures vitales. Il prévoyait « une expansion de la capacité des agents de la FCCU de la police fédérale ».

C’est à sa disparition programmée que nous sommes en train d’assister

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