Allocations aux personnes handicapées : une occasion manquée pour les personnes porteuses de handicap !

Ce mardi en commission des Affaires sociales de la Chambre, a été débattu le projet de loi du gouvernement relatif aux allocations aux personnes handicapées. Si Catherine FONCK salue l’augmentation du montant de l’allocation de remplacement de revenu pour les personnes handicapées dont les revenus étaient les plus éloignés du seuil de pauvreté, elle regrette la version minimaliste présentée par le gouvernement.

  1. L’entrée en vigueur du texte ne se fera qu’au 1er juillet 2018 alors que le gouvernement a annoncé à de multiples reprises depuis près d’un an cette augmentation qui aurait donc pu prendre tous ses effets dès le 1er janvier 2018. Le budget était d’ailleurs prévu. Une nouvelle fois, ce sont les bénéficiaires qui seront pénalisés puisque l’augmentation ne portera que sur 6 mois, soit, en moyenne, 240€ sur l’année 2018 au lieu de 480€.

 

  1. La députée humaniste dénonce le « prix de l’amour » et le « prix du travail ». Si une personne porteuse de handicap se met en couple ou si elle bénéficie de revenus professionnels, elle voit ses allocations réduites. Pour Catherine Fonck, il n’est pas acceptable qu’une personne handicapée n’ait pas le droit de vivre en couple sans être pénalisée pour ce choix de vie ni qu’elle soit pénalisée de travailler.

 

 

  1. On se souvient qu’en 2016, les petites pensions et le RIS avaient légèrement augmenté contrairement à l’allocation de remplacement de revenu. Le gouvernement fédéral avait la possibilité de bétonner le principe selon lequel l’allocation de remplacement de revenu ne peut pas être inférieure au revenu d’intégration sociale. Il ne l’a pas fait.

 

 

Catherine Fonck a déposé des amendements afin de corriger ce projet de loi et de permettre ces 3 avancées. La majorité fédérale les a tous rejetés. Une occasion manquée pour les personnes porteuses de handicap !

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